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author | Christopher Rogers <slaxemulator@gmail.com> |
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date | Thu Jun 23 21:45:14 2011 +0000 (2011-06-23) |
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1 ====== Administration du système ======
3 ===== Périphériques et accès aux disques =====
5 Avec GNU/Linux vos disques durs et médias USB sont perçus comme des périphériques (//dev//). Pour accéder à un périphérique, vous devez d'abord le monter sur un point d'accès (//mount point//). Il s'agit d'un répertoire vide prévu à cet effet. Sur SliTaz vous pouvez monter graphiquement des périphériques avec l'outil //mountbox// (Menu -> Outils système - > Monter un périphérique) ou avec la ligne de commandes. Notez que le gestionnaire de fichiers PCmanFM peut aussi être utilisé pour cela. Pour monter la première partition du premier disque dur sur ///mnt/disk// :
7 <code>
8 # mkdir -p /mnt/disk
9 # mount /dev/hda1 /mnt/disk
10 </code>
12 Pour monter un CD-ROM ou un média USB vous pouvez utiliser les points de montage dans ///media//. Notez que pour un CD-ROM il suffit de préciser le chemin d'accès au périphérique. Pour une clé USB, le point de montage existe déjà :
14 <code>
15 # mount /dev/cdrom
16 # mount /dev/sda1 /media/flash
17 </code>
19 === Systèmes de fichiers FAT ===
21 SliTaz contient les applications nécessaires pour utiliser les systèmes de fichiers Windows FAT en lecture et en écriture.
23 Si vous souhaitez créer des partitions au format FAT avec //parted// ou //gparted//, il faut installer le paquet //dosfstools// :
25 <code> # tazpkg get-install dosfstools </code>
27 === Systèmes de fichiers NTFS ===
29 Si vous avez besoin de l'accès en lecture/écriture au système de fichier NTFS de Windows, vous devez installer quelques paquets supplémentaires. //ntfsprogs// fournit des outils de traitement dépendant de //fuse// et le pilote //ntfs-3g// permet d'accéder aux partitions NTFS. Notez que vous pouvez formater, déplacer ou redimensionner des partitions NTFS graphiquement avec //Gparted//. L'installation de //ntfsprogs// seul suffit, les 2 autres paquets seront automatiquement installés :
31 <code> # tazpkg get-install ntfsprogs </code>
33 ===== Gestion des utilisateurs et groupes =====
35 La gestion des utilisateurs et groupes du système peut se faire totalement en ligne de commande. Vous pouvez par exemple facilement ajouter ou supprimer des utilisateurs, créer des groupes, ou encore modifier les mots de passe. Par défaut, SliTaz configure un utilisateur tux sans mot de passe, afin de ne pas se connecter en tant que //root//, même en mode LiveCD. Pour se connecter en tant que super-utilisateur (root) il faut utiliser la commande //su//.
37 === Mot de passe ===
39 Pour modifier un mot de passe il faut utiliser la commande //passwd//, valable aussi pour //root// :
40 <code> $ passwd</code>
41 ou:
42 <code> # passwd</code>
43 ou encore:
44 <code> # passwd tux</code>
46 Vous pouvez aussi utiliser la boîte de contrôle ( Menu -> Outils système ) pour modifier le mot de passe d'un utilisateur non-//root//.
48 === Ajouter un utilisateur ou un groupe ===
50 Le moyen le plus simple pour ajouter un utilisateur est d'utiliser la boîte de contrôle SliTaz. En ligne de commande, l'ajout d'utilisateurs se fait avec la commande //adduser//, et celui d'un utilisateur à un groupe avec //addgroup//. Vous obtiendrez de l'aide en tapant ces commandes suivies de l'option //%%--help%%//. La commande ci-dessous ajoute l'utilisateur pomme :
52 <code> # adduser pomme </code>
54 Pour que le nouvel utilisateur ait accès au CD-ROM et au son :
56 <code>
57 # addgroup pomme audio
58 # addgroup pomme cdrom
59 </code>
61 Pour que le nouvel utilisateur puisse utiliser sa session en mode graphique, vous devez ensuite copier le //skel// (répertoire contenant les fichiers de configuration utilisateurs par défaut) dans le répertoire du nouvel utilisateur, ainsi que quelques autres fichiers, puis changer les permissions d'accès. Dans notre cas :
63 <code>
64 # rmdir /home/pomme
65 # cp -a /etc/skel /home/pomme
66 # cp /root/.xinitrc /home/pomme
67 # mkdir -p /home/pomme/.config/slitaz
68 # cp -a /etc/slitaz/applications.conf /home/pomme/.config/slitaz
69 # chown -R pomme:pomme /home/pomme
70 </code>
72 === Supprimer un utilisateur ou un groupe ===
74 Vous pouvez facilement supprimer un utilisateur du système ou un groupe avec les commande //deluser// et //delgroup// :
76 <code> # deluser pomme</code>
77 Et pour un groupe :
78 <code> # delgroup partage</code>
79 Pour supprimer un utilisateur d'un groupe :
80 <code> # delgroup tux audio</code>
82 ===== Personnaliser son SHell =====
84 Après un //login// vous êtes dans votre //shell//. Sur SliTaz vous disposez du shell //ash// avec //sh// en lien sur Ash. Ce shell est fournit par Busybox. Ash est léger, rapide, et conforme au normes. Pour changer le shell par défaut d'un utilisateur, il faut passer par le fichier ///etc/passwd// et modifier la ligne correspondante. Lors d'un login, le fichier ///etc/profile// est lu, puis c'est le fichier personnel //~/.profile//. Vous pouvez modifier l'un et l'autre avec un éditeur de texte, pour y configurer la langue, d'autres alias, etc.
86 === Exemple: ~/.profile ===
88 <file>
89 # ~/.profile: executed by Bourne-compatible login shells.
90 #
92 # Aliases.
93 alias ls='ls -F'
94 alias df='df -h'
96 # Env variables.
97 export EDITOR=nano
98 </file>
101 ===== Configuration de la langue =====
103 SliTaz sauvegarde la configuration de la langue par défaut dans le fichier ///etc/locale.conf// qui est lu par ///etc/profile// à chaque connexion. Le fichier ///etc/locale.conf// est généré lors du premier démarrage grâce au script ///etc/init.d/i18n.sh//. Il suffit donc de modifier le fichier ///etc/locale.conf// avec un éditeur de texte, ou de relancer l'utilitaire //tazlocale// pour changer la locale par défaut du système :
105 <code> # tazlocale</code>
107 Pour configurer la langue pour un utilisateur particulier, vous pouvez aussi ajouter 2 lignes au fichier //~/.profile// exportant la configuration :
109 <code>
110 export LANG=fr_CH
111 export LC_ALL=fr_CH
112 </code>
114 Pour vérifier toutes les locales disponibles (C pour l'anglais) ou votre configuration actuelle, vous pouvez utiliser la commande //locale// en tant qu'utilisateur normal, ou en tant que root :
116 <code>
117 $ locale -a
118 $ locale
119 </code>
121 ===== Configuration du clavier ======
123 La configuration du clavier est sauvegardée dans ///etc/kmap.conf//. Comme pour la locale, vous pouvez modifier ce fichier à la main ou en lançant //tazkeymap//, en tant qu'administrateur (//root//) :
125 <code> # tazkeymap </code>
127 Le clavier est chargé au démarrage par le script ///etc/init.d/i18n.sh//. Note : i18n pour internationalisation, et kmap est l'extension des fichiers de clavier utilisé par Busybox.
129 ===== SHell Bash =====
131 Sur SliTaz vous disposez du shell Ash et avec sh en lien vers Ash, ce shell est fourni par Busybox. Si vous souhaitez utiliser //Bash// (//Bourne Again SHell//), vous devez d'abord l'installer, copier le fichier //~/.profile// et le renommer //.bashrc// puis éditer ///etc/passwd// et changer le Shell en ///bin/bash// :
133 <code>
134 # tazpkg get-install bash
135 # cp /home/tux/.profile home/tux/.bashrc
136 </code>
137 Pour l'utilisateur root : cp /home/tux/.profile ~/.bashrc
138 <code> # nano /etc/passwd ~ :/bin/bash</code>
140 Ce changement sera pris en compte à votre prochaine connexion. Vous pourrez le vérifier avec la commande //env//.
142 ===== Éditeurs =====
144 Busibox embarque un clone de //vi// comme éditeur de texte par défaut, mais il a ses limitations. Vous pouvez installer l'éditeur //vim// complet avec la commande :
146 <code> # tazpkg get-install vim </code>
148 Ou si vous préférez //emacs//, SliTaz propose une version légère :
150 <code> # tazpkg get-install emacs </code>
152 ===== Sudo =====
154 La commande //sudo// peut être utilisée dans SliTaz :
156 <code> # tazpkg get-install sudo </code>
158 Notez que le fichier de configuration //etc/sudoers// doit toujours être édité avec la commande //visudo// qui bloque le fichier et vérifie l'absence d'erreurs.
160 ===== Régler l'horloge =====
162 Pour connaître l'heure système actuelle vous pouvez utiliser la commande //date//. Sur SliTaz la configuration du fuseau horaire est sauvegardée dans le fichier /etc/TZ. Vous pouvez modifier ce fichier via un des éditeurs disponibles ou simplement en utilisant la commande //echo//, exemple pour la zone Europe/Zurich :
164 <code> # echo "Europe/Zurich" > /etc/TZ </code>
166 === Rdate ===
168 Vous pouvez connaître et synchroniser l'horloge système avec un serveur de temps sur le réseau avec la commande 'rdate', l'option //-p// affiche l'heure du serveur :
170 <code> $ rdate -p tick.greyware.com </code>
172 Pour se synchroniser avec un serveur de temps avec l'option //-s//, il faut être root :
174 <code> # rdate -s tick.greyware.com </code>
176 === Hwclock ===
178 Pour faire un réglage fin de l'horloge vous pouvez utiliser 'hwclock', cet utilitaire permet de synchroniser l'horloge système avec l'horloge matérielle, ou l'inverse.
180 Synchroniser l'horloge système avec l'horloge matérielle (%%--utc = universal time, --localtime = local time%%) :
182 <code> # hwclock -w --utc </code>
184 Synchroniser l'horloge matérielle avec l'horloge système :
186 <code> # hwclock -s --utc </code>
188 ===== Exécuter des commandes à horaire fixe =====
190 Le démon 'crond' permet d'exécuter automatiquement des commandes à une date et une heure précise, ou selon un cycle. C'est très utile pour des tâches routinières d'administration système. Le répertoire utilisé par Cron est : ///var/spool/cron/crontabs//.
192 Chaque utilisateur du système peut avoir ses propres tâches. Elles sont définies dans le fichier ///var/spool/cron/crontabs/user//. L'utilitaire crontab permet entre autre de lister les tâches propre à un utilisateur. La syntaxe de ces fichiers est la suivante :
194 <file> mm hh dd MMM DDD command > log </file>
196 Nous allons créer le fichier pour //root//, et tester le démon 'crond' avec une tâche exécutée toutes les minutes qui écrit la date dans le fichier ///tmp/crond.test//. À noter que l'utilitaire //crontab// a une option d'édition des fichiers cron, utilisant 'vi', non fourni avec SliTaz. Àla place vous pouvez utiliser GNU nano (<Ctrl+X> pour enregistrer et quitter)
198 <code> # nano /var/spool/cron/crontabs/root</code>
199 Ajouter la ligne :
200 <file>
201 * * * * * date >> /tmp/crond.test
202 </file>
204 Lancez //crond// en fond avec l'option //-b// (backgroud), configurée via le fichier ///etc/daemons.conf// et en utilisant le script de démarrage :
206 <code> # /etc/init.d/crond start </code>
208 Vous pouvez attendre quelques minutes, et afficher le contenu du fichier: ///tmp/crond.test//... OK :
210 <code> # cat /tmp/crond.test </code>
212 Pour arrêter ou redémarrer le démon crond :
214 <code> # /etc/init.d/crond stop</code>
215 Ou :
216 <code> # /etc/init.d/crond restart</code>
218 === Lancer le démon crond à chaque démarrage ===
220 Pour lancer le démon 'crond' à chaque démarrage du système, vous pouvez l'ajouter à la variable //START_DAEMONS// du fichier de configuration ///etc/rcS.conf// à la suite ou avant le serveur Web ou le serveur SSH.
222 ===== Ajouter des commandes exécutées au boot =====
224 Lors du démarrage divers scripts sont exécutés afin de configurer des services ou autres, tels que le choix de la langue/du clavier, la détection des périphériques, la mise en réseau, etc. Sur SliTaz il y a un script ///etc/init.d/local.sh// qui vous permet de rajouter facilement des commandes qui seront lancées au démarrage du système. Vous pouvez aussi créer de nouveaux scripts dans ///etc/init.d//, leurs liens dans ///etc/rc.scripts// pour les scripts shell et utiliser ///etc/rc.d// pour les liens sur les scripts de démarrage des démons système :
226 <code> # nano /etc/init.d/local.sh </code>